À 29 ans, elle affronte l’Alzheimer précoce : le témoignage bouleversant d’une mère célibataire

Publié le 26 août 2025

À seulement 29 ans, Erin vit avec un diagnostic qui a tout bouleversé : la maladie d'Alzheimer précoce. Cette jeune maman australienne partage son histoire avec une incroyable lucidité, transformant son combat personnel en message d'espoir et de sensibilisation.

Quand l’héritage familial se rappelle à soi

Portrait d'Erin, jeune femme souriante

Les premiers indices sont apparus insidieusement : des trous de mémoire surprenants, des difficultés à trouver ses mots lors de conversations banales. Rien de vraiment alarmant au début… jusqu’à ce que les examens médicaux confirment ses craintes. Un diagnostic particulièrement lourd à porter, d’autant plus qu’Erin connaissait déjà cette pathologie dans sa lignée familiale. Sa mère, son grand-père et sa tante avaient déjà été confrontés à cette même condition neurodégénérative à un âge anormalement jeune.

Plutôt que de sombrer dans le désespoir, cette jeune femme a décidé de transformer son expérience en message d’espoir. « Je n’imaginais pas que cela pourrait m’atteindre si jeune… mais aujourd’hui, je choisis de savourer chaque instant précieux », partage-t-elle avec une sagesse touchante.

Préserver l’enfance tout en restant transparente

Le défi le plus délicat pour cette mère célibataire consiste à préparer sa fille à cette réalité complexe, sans pour autant lui voler sa légèreté d’enfant. « Evie est si jeune. Nous devons trouver l’équilibre entre protection et honnêteté », explique Erin avec tendresse. Son ambition est limpide : être présente pour toutes les étapes importantes de la vie de sa fille – ses succès académiques, ses orientations professionnelles, pourquoi pas même son union un jour.

Cette perspective devient sa raison d’avancer. Chaque journée partagée acquiert une résonance exceptionnelle, comparable à un livre de souvenirs qu’elles complètent ensemble, chapitre après chapitre.

Rechercher des alternatives pour freiner l’évolution

Erin et sa fille partageant un moment complice

En Australie, certains protocoles thérapeutiques offrent la possibilité de ralentir la progression de ces troubles, mais leur accès reste limité dans le système public de santé. Face à cette situation, la demi-sœur d’Erin a initié une collecte de fonds en ligne pour financer un traitement spécifique, onéreux mais porteur d’un espoir réaliste.

L’objectif n’est pas de viser l’impossible, mais bien de gagner des moments inestimables : pouvoir continuer à exercer son métier, à partager des instants simples du quotidien, à vivre pleinement chaque journée.

Les symptômes qui méritent attention

Bien que le cas d’Erin reste exceptionnellement rare pour son jeune âge, il demeure utile de reconnaître les signaux d’alerte, quelle que soit la tranche d’âge concernée :

  • Trous de mémoire inhabituels perturbant la vie quotidienne
  • Problèmes croissants pour exécuter des tâches familières
  • Désorientation temporelle ou spatiale récurrente
  • Modifications soudaines dans l’expression orale ou les capacités de concentration

Ces manifestations ne indiquent pas automatiquement une pathologie grave, mais elles justifient une consultation médicale pour obtenir un diagnostic précis et une prise en charge adaptée.

Transformer l’épreuve en source d’inspiration

La force d’Erin réside dans sa capacité à recentrer son attention sur ce qu’elle peut maîtriser. Elle organise des escapades complices avec sa fille, immortalise les instants de bonheur et s’entoure d’une communauté bienveillante.

Son parcours nous rappelle qu’en dépit des obstacles les plus intimidants, il est possible de choisir de mettre en lumière l’essentiel. Car au final, ce sont les bonheurs simples – un fou rire partagé, un repas en tête-à-tête, la beauté d’un coucher de soleil – qui constituent la matière précieuse de nos souvenirs.