Un spécialiste aéronautique lève le voile sur les mystères du crash meurtrier d’Air India

Publié le 16 juin 2025

Le 12 juin 2025, un appareil d'Air India s'abîmait en plein décollage à Ahmedabad, ne laissant qu'un unique survivant parmi les 242 occupants. Un analyste aéronautique tente aujourd'hui de reconstituer les événements qui ont transformé ce vol vers Londres en drame foudroyant.

Un envol tragique qui tourne au cauchemar

Il est 13h39 lorsque l’avion de la compagnie AI171 prend son élan sur la piste. À bord, un équipage chevronné : le commandant Sumeet Sabharwal, un vétéran avec plus de deux décennies d’expérience, accompagné de son copilote Clive Kundar. Pourtant, à peine 60 secondes après le décollage, une voix paniquée retentit sur les fréquences radio : « Mayday… perte de puissance moteur, impossibilité de maintenir l’altitude. » L’urgence est palpable.

L’appareil peine à dépasser les 190 mètres d’altitude avant de piquer brutalement, s’écrasant dans un brasier spectaculaire visible à des kilomètres à la ronde. Avec son réservoir contenant plus de 100 tonnes de carburant, la violence du choc est inimaginable.

Une simple confusion aux conséquences fatales ?

Alors que les enquêteurs officiels poursuivent leurs investigations, un expert aéronautique répondant au pseudonyme de Capitaine Steve émet une théorie qui fait froid dans le dos. D’après ses analyses, une mauvaise manipulation aurait pu précipiter la catastrophe. Dans une vidéo devenue virale, il suggère que le copilote aurait rétracté les volets au lieu de relever le train.

Cette erreur, en apparence minime, est pourtant cruciale : les volets sont indispensables pour créer la portance nécessaire lors de l’ascension. Les replier prématurément revient à couper les ailes de l’avion littéralement. Conséquence inévitable : perte de contrôle, décrochage, et chute vertigineuse.

Des éléments techniques qui parlent d’eux-mêmes

D’autres spécialistes comme Alastair Rosenschein, ex-pilote de British Airways, remarquent que le train semble toujours sorti sur les images du crash – un détail corroborant l’hypothèse d’une erreur. Plus troublant encore, la présence de la turbine de secours (RAT) laisse supposer qu’une panne majeure s’est produite dès les premiers instants du vol.

Le miracle du seul rescapé

Parmi les 242 passagers et membres d’équipage, seul Vishwash Kumar Ramesh, un Britannique quadragénaire assis près d’une sortie de secours, a miraculeusement survécu. Depuis son hôpital, il décrit l’horreur des secondes suivant l’impact : « Un bruit assourdissant, puis plus rien… Je me suis réveillé entouré de débris et de corps. Je me suis extirpé comme j’ai pu. »

Son récit souligne à la fois l’horreur absolue de la scène et le caractère presque surnaturel de sa survie.

L’enquête se poursuit

Les enregistreurs de vol ont été retrouvés et sont actuellement analysés par des experts indiens et internationaux. Si la piste de l’erreur humaine semble privilégiée, seules les données techniques permettront de confirmer ou d’écarter cette hypothèse.

Ce drame nous rappelle cruellement que dans un cockpit, chaque geste compte. Une seconde d’inattention, une confusion malheureuse… et le pire peut arriver.

Nous attendons les conclusions définitives. Mais retenons déjà cette leçon : la sécurité aérienne repose sur un équilibre délicat entre technologie sophistiquée, procédures strictes et vigilance permanente des équipages.