« Un ange en jaune » : le mystérieux sauveur qui a disparu après avoir arraché mes enfants aux eaux déchaînées

Publié le 5 août 2025

Cette nuit-là, sous des trombes d’eau, notre vie a failli basculer. Mais un inconnu, vêtu d’une veste jaune éclatante, est apparu comme une lueur d’espoir. Son geste héroïque reste gravé en moi, tout comme son départ sans un mot.

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L’inondation qui a tout changé

Tout avait commencé comme un soir ordinaire : les enfants riaient dans le salon pendant que je rangeais la cuisine.
Puis, en un instant, l’atmosphère s’est transformée. Une eau glaciale s’est infiltrée sous la porte, d’abord discrète, avant de tout submerger.
Les lumières ont clignoté, puis l’obscurité. Plus d’électricité, plus de réseau. Seul le bruit de l’eau et nos respirations précipitées.

J’ai tenté d’ouvrir la porte – impossible. Le courant l’avait bloquée.
Saisissant mes petits par la main, je les ai traînés vers l’étage, le cœur battant à tout rompre.
Et c’est là qu’un choc contre la vitre a retenti.

L’apparition qui a tout sauvé

Dehors, sous la pluie battante, un homme en veste fluorescente brandissait une lampe.
« Passez-les-moi, vite ! », a-t-il hurlé.
Sans réfléchir, je lui ai confié l’essentiel : Théo et Léna.

Quand les secours sont arrivés en bateau, il avait déjà fondu dans la nuit.
Aucun nom, aucun visage distinct. Juste cette silhouette jaune, devenue notre gardien invisible.

Les traces d’un fantôme bienveillant

Au refuge, personne ne semblait le connaître.
Pourtant, les preuves de son passage s’accumulaient :
– Des empreintes boueuses menant à notre fenêtre, intacte.
– Un dessin des enfants accroché chez un voisin : « Merci, l’homme jaune ».
– Une boîte de médicaments déposée devant notre porte lors d’une grippe.

Et ce mot, glissé à l’hôpital alors que Léna luttait contre la fièvre :
« Elle ira bien. Elle a votre courage. »
Avec, un badge de pompier miniature.

Une lumière qui persiste

Je ne connaîtrai jamais son histoire. Était-il un ancien sauveteur ? Un voisin discret ?
Peu importe.
Car certains héros ne cherchent pas de reconnaissance.
Ils surgissent, agissent, et s’effacent – laissant derrière eux bien plus que des actes : une certitude.

Celle qu’il existe, quelque part, des veilleurs silencieux.
Et que parfois, ils portent du jaune.
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