Séduire un inconnu au marché : l’effroyable secret derrière son sourire

À 42 ans, j'ai brisé les conventions en abordant un homme qui m'avait charmée. Mais sous ses manières enjôleuses se dissimulait une réalité terrifiante, bien loin du roman dont je rêvais...
J’avais cru attirer la chance à moi
Je m’étais offert des vacances en solo, une première.
Un havre de paix loin du tumulte, des obligations et des jugements.
C’est dans ce cadre apaisant que je l’ai remarqué.
Lucas. Ce nom résonnait entre les étals du marché, où il marchandait des mangues avec une verve détonante.
Sur un coup de tête, je lui ai glissé une remarque pleine d’ironie. Son rire franc a scellé notre échange.
Les mots ont coulé sans effort.
Tout semblait facile, comme évident.
Un verre partagé le soir même.
Un dîner proposé dès le lendemain.
En quelques jours, une certitude : pour la première fois, j’avais séduit quelqu’un que j’avais réellement choisi.
Une sensation libératrice. Et surtout, l’orgueil d’avoir osé faire le premier pas.
Puis sont venues les étrangetés
Son attention était enveloppante. Presque étouffante.
Il anticipait mes désirs, mes souvenirs, terminait mes phrases avant que je ne les formule.
J’y ai d’abord vu le signe d’une alchimie exceptionnelle.
Mais quand il a cité une chanson de mon adolescence que je n’avais jamais évoquée, un froid m’a parcourue.
Un détail infime… qui a semé le doute.
J’ai tenté de croire au hasard.
Sauf que les « coïncidences » se multipliaient, trop précises pour être innocentes.
Le journal caché
Quatre jours après notre rencontre, alors qu’il était sous la douche, je me suis assise sur son lit.
En ajustant l’oreiller, ma main a heurté un objet rigide.
Un carnet noir, patiné par le temps, dissimulé comme un aveu.
Je l’ai feuilleté machinalement.
Mon prénom s’étalait sur la première page.
La date exacte de notre première rencontre.
Puis des notes méticuleuses :
– Mes préférences culinaires
– Mes trajets habituels
– Les prénoms de ma famille
– Des confidences jamais partagées
– Des détails intimes qu’aucun étranger ne pouvait connaître
La pièce s’est mise à tourner.
Ce n’était plus de la séduction. C’était un plan méthodique.
Le mystère qui m’a glacée
Refugiée dans la salle de bains, j’ai googlé son nom. Aucun résultat.
Aucune empreinte numérique crédible associée à son identité.
Alors j’ai plongé dans mes archives Instagram.
Et là, la révélation :
Sur des clichés anciens, son visage apparaissait en arrière-plan.
Une ombre discrète lors d’une exposition.
Un profil flou dans un café marocain, des mois avant notre « rencontre ».
Il rodait dans ma vie depuis longtemps.
Un spectre familier que je n’avais jamais vraiment vu.
Mon pouls s’est emballé.
Mes recherches m’ont menée à un témoignage troublant sur un forum discret.
Une femme décrivait une expérience identique : mêmes procédés, même type d’homme, même carnet noir.
Elle parlait de manipulation sournoise, d’emprise progressive.
Elle employait le mot « déconstruction ».
La fuite
Je suis partie à l’aube, sans un mot.
Mes valises faites dans le silence nocturne.
La ville quittée avant le réveil du monde.
Il n’a jamais tenté de me joindre.
Son véritable dessein reste un mystère.
Peut-être ai-je interrompu son scénario à temps.
Peut-être étais-je simplement le prochain chapitre de son histoire.
Aujourd’hui, j’apprivoise à nouveau l’audace.
Mais désormais, je vérifie toujours par-dessus mon épaule.