Débat enflammé autour des allocations d’une famille touchant 47 000 € par an

Publié le 31 janvier 2025
MAJ le 11 avril 2025

Une mère révèle le montant élevé des allocations familiales perçues par sa grande famille, déclenchant une polémique sur la toile.

Un sujet de controverse

Cheryl Prudham, une femme de 34 ans, attire l’attention. Surnommée la « reine des allocations » au Royaume-Uni, cette mère de famille attend actuellement son treizième enfant. Elle déclare recevoir environ 47 000 euros par an en aides sociales pour subvenir aux besoins de sa famille. Bien que ce montant puisse sembler énorme au premier abord, il convient de le mettre en perspective. Si on le divise sur une base mensuelle, cela équivaut à environ 4 000 euros, soit environ 350 euros par enfant.

Malgré ces explications, Cheryl Prudham est vivement critiquée, notamment pour la manière dont elle utilise cet argent. Par exemple, elle a offert à son fils un quad d’une valeur de 500 euros pour son sixième anniversaire, ce qui a porté le coût total des festivités à 1 300 euros. Cette dépense a suscité des réactions négatives, certains estimant qu’il s’agit là d’une utilisation peu judicieuse des fonds publics.

Des systèmes d’allocations différents entre le Royaume-Uni et la France

Ce qui choque particulièrement dans cette affaire, c’est le fonctionnement des allocations familiales au Royaume-Uni, qui diffère de celui en vigueur en France. Outre-Manche, chaque famille reçoit une somme fixe, indépendamment de ses revenus. Le montant est de 21,15 livres sterling (environ 24 euros) pour le premier enfant ou l’enfant unique, et de 14 livres (environ 16 euros) par enfant supplémentaire.

En France, en revanche, les aides sont calculées en fonction des revenus déclarés aux impôts. La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) prend en considération l’ensemble des ressources du foyer, qu’il s’agisse de salaires, d’allocations chômage, de pensions ou d’autres sources de revenus. Ainsi, le montant alloué varie d’une famille à l’autre en fonction de sa situation financière.

Si Cheryl Prudham vivait en France, il est probable qu’elle bénéficierait également d’un soutien financier conséquent, bien que soumis à des plafonds de ressources. Cependant, ce qui choque le plus les Britanniques n’est pas tant le montant perçu que l’attitude provocatrice de la jeune femme face aux critiques.

Des réactions divergentes

Au lieu de chercher à apaiser la polémique, Cheryl Prudham défend pleinement son mode de vie. Interrogée sur d’éventuels remords à recevoir autant d’allocations, sa réponse est sans équivoque : « Mes enfants sont nés dans ce contexte, pourquoi ne pas en profiter ? »

Cette déclaration attise encore davantage les débats. Confrontée aux accusations et aux critiques virulentes des tabloïds, la jeune femme reste indifférente, convaincue de ne rien faire de répréhensible. Quelle que soit l’opinion, son cas met en lumière les tensions persistantes autour des aides sociales au Royaume-Uni et les perceptions parfois controversées de leur utilisation.