Cette énigme financière va vous surprendre : saurez-vous calculer le gain réel ?

Pourquoi notre esprit s’embrouille face à ce problème

Ce type d’énigme joue avec nos neurones en créant une confusion entre les dépenses et les revenus. Notre mental a tendance à retenir les montants les plus significatifs et à fusionner ou simplifier les données selon sa propre logique. On se retrouve alors à penser que la seconde transaction annule la première, ou qu’il faut tout additionner pêle-mêle. La clé ? Considérer chaque achat-vente comme une histoire indépendante avec son propre scénario.

Petit rappel : comprendre les flux financiers

Pour garder votre calme, retenez ce principe fondamental : le bénéfice correspond aux entrées d’argent moins les sorties sur une opération complète. En d’autres termes, on ne calcule jamais un gain au moment de l’achat (qui représente une dépense), mais uniquement lors de la vente (qui valide la plus-value). C’est comme lors d’un vide-dressing : tant que votre article n’est pas vendu, le profit reste virtuel.

Déroulons ensemble l’énigme de la vache

Suivons le fil des événements, sans précipitation :

• Premier achat à 800 €. À ce stade, aucun bénéfice, simplement une dépense.
• Vente à 1 000 €. Cette première séquence « investissement + revente » génère : 1 000 – 800 = +200 €.
• Rachat à 1 100 €. Nouvelle dépense ; le gain potentiel n’existe pas encore.
• Seconde vente à 1 300 €. Deuxième opération complète : 1 300 – 1 100 = +200 €.

Additionnez maintenant les bénéfices de chaque séquence (uniquement ceux-là) : 200 € + 200 € = 400 €. C’est aussi simple que cela ! On ne mélange pas les transactions entre elles, on ne cherche pas à faire des moyennes, on suit simplement l’ordre chronologique : chaque vente valide la rentabilité de l’achat qui la précède.

L’erreur fréquente à contourner

Beaucoup imaginent que le rachat à 1 100 € « annule » le premier gain de 200 €. En réalité, il démarre simplement une nouvelle transaction. Imaginez deux investissements successifs : le premier vous a coûté 800 € et rapporté 1 000 €, le second vous a coûté 1 100 € et rapporté 1 300 €. Chaque opération possède sa propre rentabilité ; on ne fusionne pas les deux pour recalculer un bénéfice global. La morale : raisonnez toujours par séquences complètes « achat → vente ».

Notre astuce imparable pour éviter les pièges

Face à un problème avec plusieurs mouvements d’argent, prenez une feuille et tracez deux colonnes : Sorties (dépenses) et Entrées (revenus). Regroupez ensuite les opérations par paires cohérentes. Ici :

Séquence 1 : entrée 1 000 € – sortie 800 € = +200 €.

Séquence 2 : entrée 1 300 € – sortie 1 100 € = +200 €.

Il ne reste plus qu’à additionner les bénéfices des séquences : +400 € au total. C’est aussi facile que préparer un gâteau : ingrédient par ingrédient, sans brûler les étapes.

Le résumé chiffré qui clarifie tout

Première transaction : 800 € → 1 000 € = +200 €.

Deuxième transaction : 1 100 € → 1 300 € = +200 €.

Bénéfice total : 400 €.

Gardez cette technique en mémoire : dès que les chiffres deviennent confus, découpez l’énigme en épisodes distincts… et la solution apparaîtra d’elle-même !