Lucas, une nuit de folie entre paradis et poulailler

Certaines soirées laissent des souvenirs… d’autres des séquelles inoubliables. Lucas en sait quelque chose : après une nuit trop arrosée, il s’est retrouvé plongé dans un rêve pour le moins cocasse, entre portes célestes et gloussements imprévus.
Une virée festive aux conséquences surprenantes
Ce soir-là, Lucas a franchi le seuil de sa maison bien après l’heure raisonnable, les idées embrumées par les excès de la soirée. Espérant passer inaperçu, il s’est effondré dans le lit conjugal, ignorant l’aventure étrange qui l’attendait au réveil.
À l’aube, ce n’est pas le visage de sa femme qu’il découvre, mais celui de Saint Pierre, sourire énigmatique aux lèvres. « Lucas, ton heure a sonné », murmure-t-il avec douceur. Paniqué, l’homme tente de négocier : « Je ne suis pas prêt ! J’ai encore tant à faire ! »
Touché par sa détresse, le gardien des cieux lui offre une seconde chance… sous une forme pour le moins inattendue : celle d’une volaille.
Une métamorphose qui donne des ailes (ou presque)
En un clin d’œil, Lucas se retrouve au milieu d’un poulailler, recouvert de plumes et désorienté. Un coq à l’air malicieux l’observe avec amusement : « Nouvelle ici ? On dirait que tu as un œuf à pondre ! »
Effectivement, une sensation étrange l’envahit. « C’est comme si j’allais éclater ! », s’exclame-t-il. Le coq pouffe : « C’est normal, c’est ton premier. Laisse-toi aller ! »
Malgré ses réticences, Lucas se prête au jeu… et découvre, stupéfait, qu’il excelle dans l’art de la ponte. Deux œufs plus tard, il commence presque à apprécier cette nouvelle vie. Jusqu’à ce que…
Le réveil, moins divin qu’espéré
Alors qu’il s’apprête à produire un troisième chef-d’œuvre, une douleur fulgurante le ramène brutalement à la réalité.
« Lucas ! Debout ! » tonne sa femme. « Tu as encore abusé de l’apéro et tu as sali les draps ! »
Fin du voyage mystique. Pas de paradis, pas de destin aviaire… juste un homme penaud, une épouse exaspérée et un lit à changer.
Moralité ? Même les rêves les plus fous peuvent se révéler être… des lendemains de fête embarrassants.