4 objets à éviter de garder après le décès d’un proche pour mieux vivre son deuil

Face à la disparition d'un être aimé, certains objets peuvent inconsciemment prolonger la souffrance plutôt que de soulager la peine. Découvrez quels souvenirs matériels il est préférable de ne pas conserver pour avancer sereinement dans ce processus émotionnel.
Même si on ne veut pas tomber dans les croyances ou les tabous, certains objets liés à un proche disparu peuvent parfois alourdir inconsciemment notre cheminement. Les trier, ce n’est pas oublier, mais plutôt faire de la place pour mieux avancer.
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Les horloges bloquées à l’heure du départ
Une horloge arrêtée à l’instant exact du décès peut paraître chargée de symbolisme, voire romantique. Pourtant, dans plusieurs cultures, ce détail représente bien plus qu’un simple arrêt mécanique : il incarne une rupture du flux temporel, susceptible de maintenir l’esprit ancré dans ce moment douloureux.
Quel est le problème ?
Ce genre d’objet, bien qu’inoffensif en apparence, peut subtilement entraver votre processus de deuil. En fixant votre attention sur ce repère temporel, il risque de cristalliser la peine plutôt que de permettre son évolution naturelle. La solution ? Relancer son mécanisme… ou choisir de s’en détacher avec bienveillance.
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Le matériel médical et les traitements inutilisés
Lorsque la maladie a marqué les derniers instants, il est fréquent de retrouver des médicaments, des dispositifs médicaux ou autres accessoires de soin. On hésite à les jeter, par habitude ou par respect.
Pourquoi les évacuer ?
Ces objets sont souvent imprégnés des souvenirs des moments difficiles. Ils matérialisent la vulnérabilité et les épreuves, et peuvent, sans qu’on le réalise, influencer l’atmosphère d’un lieu. Les éliminer correctement (en les rapportant en pharmacie, par exemple) permet d’alléger l’énergie environnante.
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Le linge de lit et les vêtements personnels
Conserver un vêtement ou un accessoire comme souvenir, c’est une chose. Mais utiliser quotidiennement ses draps, ses sous-vêtements ou ses pyjamas en est une autre, bien plus intime.
Pourquoi ces objets posent question ?
Ils portent une empreinte corporelle forte de la personne disparue. Si cela peut rassurer certains, pour d’autres, cela crée une forme de dépendance affective. Si ces éléments perturbent votre sommeil ou ravivent trop vivement l’absence, c’est peut-être le moment de leur dire adieu.
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Les fragments corporels : mèches, dents ou autres
Autrefois, garder une boucle de cheveux ou une dent avait quelque chose de sentimental. Mais dans le contexte d’un deuil, ces reliques prennent une dimension bien différente.
Quel est le souci ?
Ces éléments physiques entretiennent un lien très charnel avec le défunt, ce qui peut compliquer le travail de deuil. Sans compter que leur présence peut générer un certain malaise chez l’entourage, surtout si elle n’a pas été discutée ouvertement.
Alors, que conserver sans crainte ?
Heureusement, certains objets deviennent de véritables trésors mémoriels. Un roman qu’il adorait, un cliché joyeux, une carte postale écrite de sa plume… Ces traces, qui évoquent des instants heureux, sont à chérir. Elles réconfortent au lieu de peser.
L’essentiel n’est pas dans le volume, mais dans la qualité émotionnelle de ce que vous gardez. Demandez-vous simplement : cet objet m’aide-t-il à me souvenir avec amour… ou à ruminer ma peine ?
Parce qu’en fin de compte, se séparer de certaines choses, c’est aussi se donner la chance de retrouver un peu de légèreté.